Musique contemporaine : nouveaux sons d’instruments anciens
La musique contemporaine est censée produire des mélodies nouvelles, souvent inédites. Ces chansons et ces sons sont élaborés avec des instruments “traditionnels”.
Vers la disparition des orchestres classiques ?
Les orchestres demeurent présents dans la musique dite “contemporaine”. Souvent, le public ne réalise pas que les sons qu’il entend sont bel et bien joués avec des instruments à vent, des percussions pour ne citer que ces deux catégories d’instruments.
Une des singularités de la musique contemporaine est le fait qu’elle modifie parfois radicalement les mises en place et dispositions habituelles des instruments.
Autrement dit, les pupitres “traditionnels” sont “cassés”. Les orchestres qui jouent sont ré-organisés en “micro-pupitres”.
Cette destruction de la structure classique fait que le plus souvent, il y a autant de pupitres que d’instruments individuels. L’inconvénient est que l’écriture des partitions prend un espace considérable, certaines œuvres plusieurs sont écrites sur plus de dix portées correspondant chacune à un instrument.
D’autres auteurs de musique contemporaines choisissent de confectionner soit des petits sous-groupes, soit des sous-orchestres.
Quelques noms célèbres de la musique contemporaine et leurs influences
Edgar Varèse conceptualisait dans les années 1700 une musique basée à la fois sur “des sonorités et le dynamisme des émissions sonores”. C’est une des caractéristiques cardinales de la musique contemporaine : des instruments classiques produisent des sons nouveaux.
Le souffle, l’archet, la main offrent des sonorités qui n’ont absolument plus rien en commun avec le son ordinairement produit par les instruments. Ainsi, la musique contemporaine se définit comme un laboratoire de sonorités, un univers de prospection, voire d’anticipation sonore.
Il faut aussi noter qu’en dehors des instruments classiques, la musique contemporaine utilise des instruments électroniques. Par exemple : l’onde Martenot.
La musique contemporaine utilise des accessoires tels que : le magnétophone et le synthétiseur. Le premier permet de diffuser un son parfois en boucle. Le second permet d’enregistrer des sons et de les associer avec des sons joués en direct.
Le synthétiseur a un autre avantage, il permet comme le dit son nom de synthétiser tous les sons de tous les autres instruments. Cela permet par exemple d’avoir quasiment un orchestre dans un seul clavier.
Même un accessoire commun tel que le micro est utilisé différemment par la musique contemporaine. Elle essaye la modification des voix. Cela permet d’améliorer ou de déformer totalement le son de la voix d’un interprète. De plus, jouer avec la sensibilité des micros permet de donner une ampleur extraordinaire à des sons qui ont toujours été présents, mais dont l’ampleur était si faible qu’ils n’étaient jamais perçus par les oreilles des mélomanes.
Selon certains critiques d’art, la musique contemporaine se manifeste à trois niveaux : D’abord, elle permet de diffuser des sons inédits. Ensuite, elle permet de renouveler les approches musicales et sonores des instruments traditionnels lors d’interprétations en direct. Enfin, elle permet de “casser” les pupitres et de recombiner l’ensemble en diffusant des sons singulièrement différents lors de concerts pré-enregistrés.