Musique contemporaine des années 40

En 1945, l’univers de la musique comportait deux pôles : d’une part, ceux que l’on pourrait appeler “puristes”. Ces derniers se définissaient comment des gardiens d’un ton préservé, voire élargi. D’autre part, les modernistes. Ces derniers sont également appelés “compositeurs sériels”. Ils estiment que le dodécaphonisme est l’avenir, la seule perspective valable et intéressante.

Tonalité ou atonalité : que choisir ?

Il faut noter que la notion de tonalité s’imprègne des lois sérielles. Ces dernières étant rigoureusement contre la tonalité. Mais l’anti-tonalité qui a eu du succès à un moment n’a disparu que brièvement. Elle a en effet ré-apparu dans certaines œuvres appartenant à un courant baptisé “avant-garde”.

Le ton était bel et bien de retour dans des œuvres telles que “Stimmung” de Karlheinz Stockhausen et “In C” composée par Terry Riley. Mais le retour de la tonalité s’accompagne de légères différences. Dans ce courant qui recevra le nom “néo-tonalité”, le ton est globalement statique. Restent toujours exclues de son champ des aspects tels que : les modulations, la dissonance et la résolution de la dissonance.

Certains résumeront cet art de faire des œuvres avec et sans tonalité en expliquant qu’effectivement ces œuvres n’avaient pas de ton à proprement parler. En revanche, elles véhiculaient une ambiance dans laquelle était inclus le ton.

Dissonances et musique contemporaine

La musique contemporaine est en pratique l’écoute de dissonances permanentes. Cela est présent dans la musique classique de Mozart, de Beethoven, mais aussi dans la musique classique, moderne et contemporaine du XXe siècle.

Le courant dénommé “atonalisme” est censé proposer une organisation de la tonalité proche de l’échelle chromatique. C’est en quelle que sorte de la musique qui se visualise voire qui se voit. Un autre courant est le “dodécaphonisme” de Schoenberg : c’est la production d’une musique surprenante sans être déroutante.

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